Comment choisir un terrain à bâtir en prenant en compte l'impact écologique ?
Comment choisir un terrain à bâtir en prenant en compte l'impact écologique ?
Vous souhaitez construire une nouvelle habitation respectant l’environnement ? La première étape consiste à choisir le bon terrain à bâtir. Le type de terrain sur lequel vous comptez ériger le nouveau logement sera effectivement déterminant concernant les critères de construction de la maison. Il vous faut donc prendre en compte de nombreux critères complexes incluant les réglementations en vigueur, la nature du sol, le climat, le relief, etc.
Les normes du terrain à bâtir
Nombreuses sont les normes régissant les terrains constructibles. Parmi ces derniers, ne négligez surtout pas le certificat d’urbanisme (CU). Cet acte administratif n’est pas le même pour tous les terrains. Il réunit toutes les informations concernant la constructibilité du terrain et vos droits en tant qu’acheteur.
Gratuit et généralement délivré deux mois à partir de la date de la demande, le certificat d’urbanisme comprend deux documents. L’un, appelé CU d’information, informe sur les règles d’urbanisme applicables et les taxes. Le second (certificat d’urbanisme opérationnel) complète les données concernant le terrain à bâtir et renseigne sur les équipements publics accessibles sur ce dernier.
Le permis de construire
Ce document est indispensable surtout si vous vous souciez de l’impact écologique de la future habitation. Comme tous travaux d’envergure sur un terrain à bâtir, la construction d’une maison respectant l’environnement nécessite aussi une autorisation d’urbanisme. Ce permis confirme que votre projet répond aux normes de conformités établies dans les règles d’urbanisme.
Le permis de construire atteste également que vous utilisez des matériaux plus respectueux de l’environnement et que tous les équipements et installations sont moins énergivores.
Le climat et le relief
Au moment de choisir le terrain à bâtir, il vous faut également tenir compte du climat et du relief du terrain. Souvenez-vous que deux terrains se trouvant dans une même région, même à quelques kilomètres de distance, ne présentent pas forcément le même relief, climat ou microclimat.
Le climat permettra de déterminer l’orientation de l’habitation, mais aussi le type d’ensoleillement, les vents dominants, la pression atmosphérique, la température… Bref, connaître le climat influençant la région où se trouve le terrain permet de déterminer le type d’énergie à privilégier afin de réduire au maximum l’impact écologique de la future construction.
Dans une région chaude, par exemple, seront privilégiés les équipements et matériaux adaptés à une hygrométrie faible (briques, énergie solaire, etc.).
La nature du sol
Un élément également très important à ne pas négliger sachant que c’est sur le sol que va reposer l’habitation. La nature et la qualité du sol déterminent également le coût et la nature de votre future construction écologique.
Sur un sol argileux, par exemple, sa forte teneur en eau exige une étude approfondie des types de matériaux de construction utilisables. Certains matériaux s’adaptent effectivement mieux à ce genre de terrain en raison de leur souplesse et de leur légèreté. Le mieux reste encore de réaliser une étude du sol pour, d’une part, évaluer le coût de la construction et, d’autre part, confirmer si le sol est viable.
Pour ne pas être confronté à certains problèmes écologiques lors de la construction d’une nouvelle habitation, tournez-vous vers les professionnels de l’immobilier. Spécialistes des terrains à bâtir, ces derniers vous aideront à trouver le terrain obéissant à la réglementation environnementale.