A propos des terrains à bâtir non-viabilisés

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A propos des terrains à bâtir non-viabilisés

La recherche d’un terrain pour construire sa maison n’est pas exempte de difficultés. Ce terrain à vendre doit répondre à certaines normes de construction et d’habitation. Le prix dépendra de plusieurs caractéristiques : l’emplacement, la situation géographique, les dimensions…
 

Avant de vous lancer dans l’investissement, il faut se familiariser avec certains termes techniques et certaines questions (comment savoir si un terrain est constructible ? Quelles sont les différences entre un terrain viabilisé et un terrain non-viabilisé ? Est-il possible de viabiliser un terrain non viabilisé ? Quel serait le budget à prévoir ?)
 

Voici tout ce qu’il faut savoir pour un investissement bien mené...

Qu’est-ce que un terrain à bâtir non viabilisé ?

Un terrain à bâtir est un terrain constructible, c’est-à-dire un terrain où il est possible de réaliser des travaux de construction.
 

Selon la définition du plan local d’urbanisme, il s’agit d’un espace qui remplit toutes les conditions techniques pour accueillir et supporter tout type des constructions.
 

Quels sont les éléments à considérer pour savoir si un terrain est constructible ? Il faut vérifier la capacité du sol et du sous-sol à supporter une charge lourde ainsi que la viabilité et la stabilité des fondations. Pour déterminer si le terrain à bâtir est constructible, le propriétaire devra consulter le PLU ou plan local d’urbanisme.
 

Ensuite, une fois la constructibilité du terrain assurée, il faut se renseigner sur sa viabilité. Un terrain non-viabilisé est un terrain qui n’est raccordé à aucun réseau. Cela signifie qu’il faudrait le raccorder à l’électricité, à l’eau, au gaz et le relier aussi à un système d’évacuation des eaux usées. Les travaux de viabilisation requièrent un budget supplémentaire dont vous devrez tenir compte.

Terrain viabilisé vs terrain non-viabilisé

Un terrain viabilisé est bien évidemment beaucoup plus fonctionnel et opérationnel qu’un terrain non-viabilisé. Cette différence peut se vérifier aussi au niveau de la valeur des biens. En effet, la différence de valeur entre les deux types de terrain est considérable. Il est important de distinguer l’un et l’autre afin d’éviter les arnaques au moment de l’achat.
 

Le terrain viabilisé est pourvu de la plupart (ou l’intégralité) des réseaux classiques :
 

  • eau potable
  • électricité
  • gaz
  • téléphone
  • assainissement (si le terrain se situe en zone d'assainissement communal. Il est tout de suite apte à accueillir des travaux de construction).


En revanche, le terrain non-viabilisé nécessite des travaux de viabilisation qui incluent de longues procédures et un budget supplémentaire.


Alors pourquoi choisir un terrain non-viabilisé pour votre projet de maison ? La raison principale réside dans le prix, qui peut être 50% moins cher que pour un terrain viabilisé.

Viabiliser un terrain : quelles démarches ?

Pour savoir si un terrain peut être viabilisé, il faut vérifier d’abord les raccordements. Pour ce faire, le futur propriétaire doit demander auprès de la mairie un certificat d’urbanisme pré-opérationnel du lieu d’état du bien immobilier. Ce document vous permet de savoir non seulement si un terrain est viabilisé mais aussi s’il existe des équipements publics de raccordement aux divers réseaux à proximité du terrain.
 

Une fois la viabilité du terrain vérifiée, le propriétaire doit solliciter un permis de construire auprès de la mairie concernée. Ce document est le support juridique et administratif des travaux de viabilisation. Après l’obtention de ce permis, le propriétaire doit effectuer les démarches auprès de chaque prestataire.

Calculer le coût de la viabilisation

Le coût des travaux de viabilisation d’un terrain à bâtir dépend de plusieurs facteurs. Le principal est la distance des points de raccordement. Plus votre terrain est éloigné, plus le budget à investir sera conséquent.


Il faut tenir compte des taxes établies pour ce type de travaux. Entre autres, la taxe de préparation raccordement égout (PRE) et la taxe locale d’équipement (TLE), qui sont les plus élevées.
 

Comptez au moins 5.000 € pour réaliser les travaux de viabilisation si votre parcelle se trouve à proximité des points de raccordement. N’hésitez pas à faire appel à des experts pour avoir une estimation plus proche de la réalité. Pensez qu’un devis précis est très important pour négocier le prix d’acquisition du terrain.